Quel est votre parcours et pour quelles raisons avez-vous passé la certification CFA ?
Je suis diplômé d’un master spécialisé en techniques financières à l’ESSEC. À l’époque, l’école proposait un partenariat avec le CFA Institute, mais je n’avais pas assez confiance en mon anglais pour me lancer. Ce n’est que plus tard, en début de carrière, que j’ai réalisé que le CFA était la certification de référence pour atteindre mon objectif professionnel : devenir gérant de portefeuille.
Obtenir le CFA m’a permis de renforcer mes connaissances financières, de progresser en anglais technique et d’acquérir une crédibilité reconnue auprès des investisseurs et des employeurs. Cette certification m’a ouvert des opportunités concrètes, notamment chez AXA IM, où elle a été un avantage déterminant lors de ma mobilité interne, avant mon retour au Sénégal pour travailler dans la zone UEMOA.
Comment avez-vous organisé votre étude pour préparer la certification CFA ?
La préparation à la certification CFA demande une organisation et une discipline rigoureuses. Pour ma part, j’ai principalement étudié les week-ends, en suivant des cours toutes les deux semaines, ce qui m’obligeait à travailler régulièrement. Ces cours m’ont permis de préparer les exercices à l’avance, de poser mes questions et de bénéficier de l’émulation du groupe.
Travailler avec des collègues de différents départements d’AXA IM a été un vrai avantage : cela créait une dynamique collective et motivante. Le soutien de mon employeur, qui a financé la formation, a également été un élément clé. Une fois la certification obtenue, le savoir acquis reste valable à vie et constitue un bagage solide pour la suite de la carrière.
Quels conseils donneriez-vous à un candidat au CFA ?
Je conseille d’abord de ne pas voir l’anglais comme un obstacle : il s’agit d’un anglais technique, mais accessible, et c’est un moyen de progresser dans la langue. Le CFA offre une vision complète de la finance, permettant aux professionnels de différents parcours de se mettre au même niveau.
Il est également important de souligner l’éthique : le CFA insiste fortement sur ce point, ce qui rassure employeurs et investisseurs. Dans mon expérience, même des investisseurs internationaux ont immédiatement reconnu la valeur du CFA et cela a renforcé ma crédibilité. Enfin, il faut savoir que la discipline et l’organisation sont indispensables pour réussir, mais les bénéfices à long terme sont considérables, tant sur le plan des connaissances que de la reconnaissance professionnelle.
